La Chute de Constantinople, 1453

La Chute de Constantinople, 1453

Le 29 mai 1453, Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient depuis sa fondation en 330, tombe aux mains des Turcs. Le choc est terrible pour l'Occident chrétien, qui a pourtant négligé de secourir la ville. L'année 1453 a longtemps symbolisé, peut-être de manière excessive, la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes aux yeux des historiens. Elle fut, de fait, décisive pour deux peuples : les Turcs, qui y gagnèrent une capitale et s'établirent durablement sur le sol européen ; les Grecs, qui virent se clore le long chapitre byzantin et dont les humanistes vinrent nourrir l'élan de la Renaissance occidentale. 1453 : année heureuse pour les uns, funeste pour les autres, que raconte Steven Runciman à travers les fiévreux préparatifs du siège, la violence de l'assaut, la résistance dramatique d'une poignée de héros et l'effondrement sans surprise d'une cité depuis longtemps moribonde.

Numéro interne: R-001

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La chute du Temple de Jérusalem
Propos d’un moine orthodoxe : Entretiens avec Jean-Claude Noyé

Propos d’un moine orthodoxe : Entretiens avec Jean-Claude Noyé

Auteur: Placide Deseille
Genre: Histoire

Qu'est-ce que l'orthodoxie ? Qu'est-ce qu'être moine dans la tradition orientale ? Jean-Claude Noyé interroge le père Placide Deseille, fondateur des monastères de Solan (Gard) et de Saint-Laurent-en-Royans (Drôme). Il aborde avec lui les grandes thématiques liées à cet univers spirituel. Parti du monde catholique et cistercien, son parcours vers l'orthodoxie est passionnant. Au total, c'est toute une page de l'histoire de l'Eglise du XXe siècle qui s'écrit ici, faite de recherches, de tâtonnements, de convergences et de divergences, de ruptures et de rapprochements. A sa manière, le père Deseille symbolise et synthétise dans sa personne l'Eglise indivise, à laquelle il se réfère constamment. Staretz des temps modernes qui a su regrouper autour de lui un cercle de fidèles séduits par la vie mystique de l'Eglise orthodoxe, il a beaucoup à nous dire sur la vie de l'Esprit. Et sur la possibilité toujours offerte aux hommes et femmes de ce temps d'y participer...

Numéro interne: D-022

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Précis d’histoire de l’église maronite
Pèlerins russes et vagabonds mystiques

Pèlerins russes et vagabonds mystiques

Auteur: Michel Evdokimov
Séries: Patrimoine
Genre: Histoire

Sur l'immensité de la terre russe, le vagabond mystique, le pèlerin russe, part en quête de l'absolu dont son âme a soif. Ce vagabondage inhérent à la condition existentielle de l'homme est aussi le symbole, dans la liturgie, de l'âme émigrant hors du présent vers l'avenir. C'est à tracer le portrait de ce personnage, traditionnel et fascinant, à le suivre dans ses errances pleines d'imprévus que s'est attaché Michel Evdokimov, des récits bibliques jusque dans les grandes œuvres de la littérature russe, notamment les « Récits d'un pèlerin russe ». La révolution de 1917, tout en mettant un frein à cette déambulation permanente des conteurs, pèlerins-mendiants, moines, fols-enChrist, aristocrates ou paysans, qui se côtoient au long des routes, n'a jamais pu l'arrêter définitivement comme le montrent des témoignages poignants. Le paradoxe de la condition itinérante, qu'elle se déroule dans la chambre ou, à l'exemple du pèlerin mystique, sur les chemins aux grands souffles de ce monde, renvoie toujours à cette exigence fondamentale : la quête du Royaume. En cette période postsoviétique, l'appel du grand large fait toujours vibrer les cœurs et pousse sur les routes des hommes et des femmes avides de mouvement, de paysages nouveaux, où ils perçoivent un reflet de leur paysage intérieur.

Numéro interne: E-004

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Père Rafaïl et autres saints de tous les jours

Père Rafaïl et autres saints de tous les jours

Le livre du père Tikhon dresse un tableau vivant de l’univers méconnu et caché de la vie des moines en Russie dans les années 1980 et 1990. C’est un éloge de la vie monastique. Mais surtout de ces humbles héros des temps modernes, dans leur lutte contre le mal et l’illusion. Il y a parmi eux des ascètes, des mystiques, des excentriques, des rusés… Mais tous sont de bons chrétiens et, surtout, de profonds croyants. Servi par un texte plein de spontanéité et de simplicité, ce livre fourmille de détails croqués sur le vif. Les saints et leurs quotidiens sont ainsi décrits avec finesse et humour.

Numéro interne: T-005

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Quand les Chefs d’Etat Etaient des Saints

Quand les Chefs d’Etat Etaient des Saints

Auteur: Denis Guillaume
Genre: Histoire

Préface de Siméon II, roi de Bulgarie. Ils sont 260, dans ce Ménologe royal, les saints monarques et princes commémorés par les Eglises d’Orient et d’Occident. Les souverains orthodoxes, les slaves en particulier, y sont étudiés plus longuement parce que moins connus. Les nouvelles des familles régnantes suscitent toujours de l’intérêt: ici l’auteur nous fait revivre une multitude de "têtes couronnées" et découvrir d’entières dynasties de saints. Une icône originale, l’"Intercession des Saints ayant régné", illustre la couverture. Œuvre du Père Denis Guillaume, 1992.

Numéro interne: G-052

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La Russie et l’Eglise universelle

La Russie et l’Eglise universelle

Auteur: Vladimir Soloviev
Genre: Histoire

La Russie et l'Église universelle que l'on réédite aujourd'hui est aussi célèbre que mal connu et rarement lu. Cet ouvrage fait partie d'une oeuvre beaucoup plus vaste que Soloviev n'a pas achevée et on en retient ici seulement une introduction et les deux premières parties qui traitent de la papauté.Celui qu'on a appelé l'Origène russe avait du génie. Chevalier intrépide des grandes causes, il défendit les Polonais asservis, les Vieux Croyants persécutés, les Uniates exterminés et dénonça l'injustice du statut des juifs dans l'empire tsariste. Ses tentatives de rapprochement oecuménique qui ont échoué de son vivant, prennent aujourd'hui une dimension prophétique. La mission à laquelle Soloviev se sentait appelé peut se ramener à deux idéaux : l'unité et l'universalité. Il combattit la division des chrétiens au nom de l'unité, et le nationalisme russe au nom de l'universalité. Dans son ouvrage sur la papauté, la critique des Grecs et des Russes est sévère, tandis qu'il défend avec force la position romaine. Il n'en restait pas moins irréductiblement fidèle à la tradition byzantine, mais voulait aussi pouvoir se réclamer de Rome. Il aimait sa patrie, la Russie, mais dénonçait l'asservissement de l'Eglise à l'Etat. La question romaine qu'il traite avec tant de force est d'actualité car les relations ecclésiales entre Rome et Moscou restent un thème essentiel dans le dialogue oecuménique contemporain. On sait, en effet, que la difficulté principale est la nature de l'autorité de Pierre et de ses successeurs. Aujourd'hui, l'Eglise orthodoxe russe n'est plus soumise ni persécutée par un pouvoir politique, et les rapports personnels entre catholiques et orthodoxes se sont beaucoup améliorés, mais les obstacles à l'unité voulue par le Christ sont encore considérables. Ils sont moins dogmatiques que politiques et culturels. Les arguments de Soloviev sont tirés de l'Évangile, mais il décrit aussi l'histoire des conflits et des incompatibilités qui se sont développées au cours des siècles. C'est une brillante apologétique écrite par un orthodoxe et probablement la meilleure d'un siècle au cours duquel l'infaillibilité du successeur de Pierre est devenue un dogme de l'Église catholique.

Numéros internes: S-030, S-054

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La Résurrection et l’homme d’aujourd’hui
Soljenitsyne le croyant. Lettres, discours, témoignages