La souffrance

La souffrance

Hier, sous prétexte de sauver le sens de la vie, on a rationalisé la souffrance, on l'a justifiée. Aujourd'hui, sous prétexte de ne pas cautionner ce qui fait souffrir, on récuse tout sens à l'existence. Entre le mensonge qui consiste à justifier la souffrance au nom de la sauvegarde du sens et le désespoir qui consiste à taxer la vie d'absurde par égard pour les victimes de la souffrance, n'y-a-t-il pas d'autre issue ?Le temps des rationalisations opérées par la bonne conscience est révolu. Comme est révolu le temps du désespoir et de la révolte. L'âge d'un troisième sens de la souffrance, au-delà du sens comme du non-sens, est venu. Il importe de rappeler que ce n'est pas la souffrance qui donne du sens à la vie, mais la vie qui donne du sens à la vie et éventuellement à la souffrance. Ce n'est pas parce qu'il y a de la souffrance que la vie n'a pas de sens, c'est parce que la souffrance existe que la vie doit avoir d'autant plus de sens.

Numéro interne: V-002

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Sauver La Création
La vie, la maladie, la mort

La vie, la maladie, la mort

Auteur: Antoine Bloom
Genre: Anthropologie

À la tête du diocèse russe en Grande-Bretagne jusqu'à sa mort en 2003, le Métropolite Antoine Bloom s'est fait largement connaître en Occident par ses riches et profondes méditations sur la vie spirituelle. Il raconte ici avec simplicité la vie d'une famille russe ballottée par les événements : naissance à Lausanne, enfance en Iran, études de médecine à Paris, engagement pendant la Seconde Guerre mondiale dans la résistance comme médecin et, secrètement, comme moine. Adolescent, il avait fait une expérience mystique de la présence du Christ qui ne le quittera plus. Il évoque aussi son sacerdoce comme prêtre sur le front, auprès de soldats blessés ou agonisants, à qui il rendait espoir et qu'il pouvait assister toute une nuit jusqu'à leur dernier souffle. Le Métropolite Antoine sait parler en profondeur de la souffrance et de la mort aux hommes qui les rencontrent à chaque pas mais dont ils se détournent pour ne pas les regarder en face. Pour Mgr Antoine, nous ne sommes jamais seuls devant la mort : le Christ à Gethsémani, abandonné des hommes et de Dieu, a pris le parti d'accompagner l'homme lors de sa " pâque " et de le conduire sur le chemin de la vie. Livre d'un médecin des corps devenu médecin des âmes... mais les deux ne sont-ils pas indissolublement liés dans la résurrection finale ?

Numéro interne: B-009

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Savoir communiquer
La Vie après la mort selon la tradition orthodoxe

La Vie après la mort selon la tradition orthodoxe

Le succès considérable qu'ont rencontré, ces dernières décennies, les livres rassemblant des récits d'expériences " post mortem " ou présentant sur la vie après la mort les textes sacrés de religions anciennes ou lointaines, n'est pas l'expression d'une curiosité malsaine : il témoigne d'une réelle et légitime inquiétude au sujet de la mort et du besoin de beaucoup de nos contemporains de disposer de quelques lumières sur la condition qui la suit afin de donner plus de sens à leur vie actuelle. Cet ouvrage montre que la Tradition de l'Église orthodoxe a développé, elle aussi, une conception riche et détaillée des différentes étapes de la vie après la mort. Cette conception manifeste quelques divergences (apparues surtout à partir du XIIe siècle) avec celle des confessions catholique et protestante, mais témoigne en revanche d'un remarquable accord avec celle de la Tradition latine ancienne. Cette étude espère faire mieux connaître aux orthodoxes les enseignements – souvent dispersés et pour cela mal connus – de leur propre Tradition, et aussi faire découvrir aux lecteurs catholiques ou protestants des enseignements inconnus d'eux ou qui ont cessé de faire partie de la sphère de leur foi, mais qui appartiennent cependant au riche patrimoine d'une Tradition chrétienne originelle commune. Elle espère également répondre à l'intérêt de tous ceux qui sont tentés d'aller chercher dans des religions ou des courants spiritualistes étrangers au christianisme ce dont ils ne soupçonnent pas l'existence au sein de leurs propres racines culturelles.

Numéro interne: L-020

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Si tu veux entrer dans la vie: Thérapie et croissance spirituelle

Si tu veux entrer dans la vie: Thérapie et croissance spirituelle

A chaque instant de notre existence, nous est posée cette question : veux-tu entrer dans la vie ? La maladie, l'épreuve, le mal subi peuvent nous conduire vers un désastre et ruiner notre existence ou peuvent être la possibilité d'une métamorphose et d'une croissance spirituelle. Poser un regard clair sur son histoire est nécessaire mais insuffisant, il convient de la resituer dans la dynamique d'accomplissement spirituel. Tel est l'enjeu essentiel du chemin thérapeutique proposé dans ce livre. Cette démarche s'appuie sur les évangiles et sur l'expérience des Pères du désert d'Egypte transmise par la tradition philocalique. Philocalie signifie "amour de la beauté" et renvoie à la quête de la beauté originelle en chaque être. Dans cet esprit, il est proposé ici de prendre soin de ce qui va bien en nous pour mieux assumer nos dysfonctionnements. Chemin vers l'unité intérieure qui passe par la dynamique du pardon. Ce livre montre en quoi celui-ci est ouverture sur la vraie vie, rupture avec la logique mortifère de la violence et avec le cycle infernal des répétitions pour ouvrir le champ des réconciliations jusqu'à l'impossible amour des ennemis. Une approche humaine et spirituelle qui prend en compte tous les aspects de la personne, pour progresser vers une réconciliation intérieure, fondement de toute vie relationnelle apaisée.

Numéro interne: D-039

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La vie de l’âme dans l’au-delà
Ta foi t’a sauvé

Ta foi t’a sauvé

Auteur: Dominique Beaufils
Séries: Théophanie
Genre: Anthropologie

Ce que vise l'auteur, c'est une approche théologique du mystère de la maladie et de la mort, de la souffrance et de la guérison. Il tente, non sans succès, de montrer ce qu'est la guérison, trop souvent réduite à la seule guérison physique, alors qu'elle est d'une essence différente de l'acception habituelle.

Pour le montrer, l'auteur, qui est un théologien mystique, exerçant la médecine le plus concrètement du monde, aborde de façon originale, non seulement les pages nombreuses de la Bible qui sont consacrées à la guérison, mais aussi certaines situations, telles que les amours juvéniles, les problèmes actuels soulevés par le préservatif et la fivète. Il n'hésite pas à condamner les avortements de confort ou de convenance, l'expérience sur les embryons, le vol ou l'achat d'organes...

Sans être «un traité» sur la maladie et la mort, l'ouvrage aide à voir ces réalités, combien humaines, d'une autre manière, dans une autre optique, celle de l'infini et de l'éternité. Rarement un auteur avait renouvelé à ce point l'approche des problèmes existentiels posés par la guérison ; il nous introduit de façon aussi émouvante que convaincante à l'intelligence de la parole du Christ bien connue : «Ta foi t'a sauvé !» Dans sa préface, Olivier Clément relève avec éclat la pertinence et la nouveauté de cette étude.

Numéro interne: B-003

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Théologie de la maladie

Théologie de la maladie

Fondé sur une étude des sources scripturaires, patristiques, liturgiques et sacramentaires, cet ouvrage s'efforce de dégager les enseignements des Pères et de la tradition orthodoxe sur les maladies corporelles et leur thérapeutique. Une telle synthèse n'existait pas jusqu'à présent. Sans prétendre résoudre ce qui ressortit en définitive au mystère du mal et de la souffrance, la première partie apporte des éléments essentiels pour une réponse chrétienne à des questions que tout homme, face à la maladie, est inévitablement amené à se poser : les origines profondes de celle-ci, sa relation au mal et au péché, les raisons de sa subsistance malgré la guérison apportée à la nature humaine par le " Christ médecin ". La deuxième partie constitue un petit traité du bon usage de la maladie, soulignant le sens spirituel et la fonction positive qu'elle est susceptible de revêtir dans le cadre de la relation de l'homme à Dieu. La troisième partie présente, à partir des pratiques ecclésiales, les voies spécifiquement chrétiennes de guérison telles que les concevait l'Église ancienne et telles qu'elles sont conservées dans l'Église orthodoxe. Elle montre dans le même temps comment, depuis les origines, l'Église a reconnu et intégré la médecine profane tout en lui conférant une signification et des limites qui s'accordent avec les valeurs fondamentales du christianisme, manifestant avant tout le souci de traiter chaque homme comme une personne considérée dans l'intégralité de sa nature et de son destin spirituels.

Numéro interne: L-031

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Thérapeutique des maladies mentales – L’Expérience de L’Orient Chrétien des Premiers Siècles

Thérapeutique des maladies mentales – L’Expérience de L’Orient Chrétien des Premiers Siècles

Cet ouvrage, troisième volet d'un triptyque consacré par l'auteur à la conception de la maladie telle qu'elle ressort des textes patristiques et hagiographiques de l'Orient chrétien du Ier au XIVe siècle, apporte une contribution essentielle à l'histoire des maladies mentales et de leurs thérapeutiques dans un domaine qui n'a été jusqu'à présent que fort peu étudié.

Face aux nombreux problèmes que posent encore aujourd'hui la compréhension de ces maladies, leur traitement et la relation avec les malades, il fait apparaître l'intérêt qu'offrent la pensée et l'expérience chrétiennes anciennes pour la réflexion et la pratique actuelles.

Après avoir présenté la façon dont les Pères conçoivent le psychisme et ses relations avec le corps et l'esprit, l'auteur analyse en détail les différentes causes qu'ils attribuent aux maladies mentales et les diverses thérapeutiques qu'ils proposent.

Il montre en même temps comment, se référant aux valeurs chrétiennes fondamentales, ils manifestent à l'égard du malade une sollicitude et un respect constants et comment ils se soucient de l'intégrer à la vie communautaire et de le faire participer à sa propre guérison, préfigurant ainsi des aspirations et des besoins très actuels.

La dernière partie dégage la signification profonde de l'une des formes d'ascèse les plus étranges et les plus fascinantes qu'ait connues l'Orient chrétien : la « folie pour le Christ », folie simulée dans le but d'atteindre à un haut degré d'humilité, mais aussi de mieux venir en aide, par une expérience intime de leur état, à ceux qui figuraient souvent, autrefois comme aujourd'hui, parmi les plus démunis.

Numéro interne: L-014

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