Des mystères sacramentels
Un contact immédiat avec la source de la vie est une condition essentielle pour l'homme. Sans quoi, il n'en perçoit ni l'origine ni le fondement ni la finalité. Sa vie n'a donc pas pour lui de sens existentiel et permanent. Les sacrements le lui donnent, car ils établissent ce contact nécessaire avec Celui qui est " la voie et la vérité et la vie " (Jn 14, 6). Les sacrements jouent ce rôle déterminant pour deux raisons : premièrement les sacrements sont des " mystères " (au sens profond du terme), car ils ne dépendent pas d'une dialectique rationnelle, puisque le " surnaturel " rejoint le " naturel " et le transcendant, le contingent ; deuxièmement leur réalité effective est certaine et opérante pour l'intelligence du cœur et de la foi, car elle est conforme à la nature même de l'homme, créé " à l'image et selon la ressemblance de Dieu ". Aussi, à partir de la révélation biblique et chrétienne, l'Église a-t-elle composé un culte sacramentel, devenu aujourd'hui bimillénaire. Cet essai en offre quelques exemples à la lumière de la tradition orthodoxe.
Numéro interne: A-018
Plus d'info →Le Sens de la liturgie – La relation entre Dieu et l’homme
Depuis deux mille ans, l'Eglise du Christ s'adresse à Dieu pour lui exprimer sa foi et sa louange, ses demandes et son espérance, ses angoisses et sa certitude. Progressivement formée au cours des siècles, la liturgie nourrit la pensée et le coeur des chrétiens. Elle transmet donc l'ensemble des vérités révélées du christianisme et nous amène à réfléchir plus précisément aux dogmes qu'elle expose.
Cependant, la liturgie procède non par voie de démonstration discursive, mais par voie affirmative (ou déclarative), et cela sous une forme poétique (et chantée pour la plus grande part). Elle n'en est pas moins rigoureuse dans sa terminologie comme par son contenu doctrinal : la Sainte Trinité, le Dieu-Homme, la Mère de Dieu, le monde angélique, l'homme, sa déchéance et son salut, l'Eglise en prière.
L'économie du salut est son leitmotiv et sa raison d'être. C'est pourquoi la Loi de la prière (Lex orandi) est aussi la Loi de la foi (Lex credendi), selon la formule attribuée à Prosper d'Aquitaine. Ce livre nous entraîne ainsi à nous interroger sur la relation entre le dogme et la mystique, l'identité du sujet qui prie (l'individu et l'assemblée eucharistique) et son comportement.
Numéro interne: A-002
Plus d'info →L’Echelle de Jacob
Le monde angélique est le fondement idéal, spirituel et énergétique de notre propre monde. Celui-ci n'aurait pas existé sans l'existence et l'activité premières des anges, serviteurs de la Beauté, qui est l'Esprit Saint ; de la Vérité, qui est le Christ ; et de l'homme, microcosme et image de Dieu. Une de leurs missions essentielles consiste précisément à le garder. Mais il y a aussi les anges déchus et, à leur tête, " l'ennemi du genre humain ". Cette croyance traditionnelle du christianisme (et, sous une forme différente, d'autres religions) s'est comme engloutie dans la conscience moderne. Maintenue cependant très vivace dans l'Eglise orthodoxe, le P. Serge Boulgakov l'expose et la développe avec son génie habituel, en se fondant sur la théologie et la liturgie, compte tenu de l'anthropologie, de la psychologie et, vraisemblablement aussi, de son expérience personnelle. L'Apocalypse nous révèle que la Jérusalem Céleste du Règne de Dieu, dont les chrétiens appellent chaque jour la venue, a " une mesure d'homme, qui est aussi mesure d'ange " (XXI, 17). Elucider " le sens de ces paroles mystérieuses " aura été la tâche principale du présent ouvrage.
Numéro interne: B-017
Plus d'info →Le Cycle Pascal
Numéros internes: A-003, A-004
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