Le Mystère Pascal. Commentaires liturgiques
"Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !" Ainsi se saluent les chrétiens d'Orient pendant tout le temps pascal. Ce salut pascal, empreint d'une joie lumineuse, exprime admirablement l'âme commune des Eglises de rite byzantin. Non, certes, que ces Eglises n'aient pas le sens de la croix - leur histoire quotidienne depuis des siècles en est assez marquée -, mais parce qu'elles ont gardé l'esprit qui imprégnait les martyrs des premiers siècles : la souffrance du chrétien, son affrontement sanglant aux puissances persécutrices de ce monde y apparaissent toujours transfigurés par la certitude de la victoire du Ressuscité. Cette certitude prend racine avant tout dans les célébrations liturgiques qui, chaque année, non seulement commémorent, mais "donnent à vivre" les événements de la Passion et de la Résurrection, événements toujours actuels et efficients. Les commentaires qu'en font ici A. SCHMEMANN (Semaine sainte) et O. CLÉMENT (Célébration pascale) nous introduisent pas à pas, jour après jour, dans le sens profond des textes et des rites, depuis le "Samedi de Lazare" et le "Dimanche des Palmes" jusqu'à la célébration des Matines dans la nuit de Pâques.
Numéro interne: S-007
Plus d'info →Journal (1973-1983)
En 1973, lorsqu’il entreprend de tenir son journal, Alexandre Schmemann avait cinquante-deux ans et était une figure éminente de l’orthodoxie. Il notait alors que « dans les profondeurs, il y a beaucoup plus d’obscurité que de clarté ». Il y a consigné pendant dix ans ses doutes et ses peines, ses interrogations spirituelles ou ses frustrations, mais aussi sa joie de vivre ou ses bonheurs. Ce matériel passionnant, probablement pas destiné à la publication, a été édité par sa femme en 2000 en anglais ; sa parution en russe, en 2005, a constitué un événement littéraire. C’est un véritable compte rendu intime de la vie d’Alexandre Schmemann, qui observait les autres, vivait avec eux et était en communion avec le monde. Il ne s’agissait pas pour lui de s’analyser, mais plutôt de se voir lui-même au milieu de la création, c’était aussi un moyen de « s’expliquer » à lui-même, de jouir de petits bonheurs, ou de s’attrister parfois. Ce journal est une œuvre majeure, précieuse tant par sa mine de renseignements sur l’histoire récente de l’Église orthodoxe en Occident, que par sa haute teneur spirituelle et, non en dernier lieu, par sa remarquable qualité littéraire. Avec les années, la présence et l’influence de l’héritage du père Alexandre ne diminuent pas, le sens de son action apparaît toujours plus clairement, et ne cesse d’inspirer et de nourrir les débats actuels. « Quel bonheur tout cela a été » – les ultimes mots du Journal – résonnent tel un testament, telle une émulation pour nous autres.
Numéro interne: S-032
Plus d'info →L’Eucharistie – Sacrement du Royaume
L'Eucharistie n'est pas un office liturgique parmi d'autres : elle se situe au centre de la révélation chrétienne, actualise le mystère de la rédemption et anticipe le royaume à venir. Dans ce livre-testament, terminé un mois avant sa mort, le Père Schmemann (1921-1983), théologien orthodoxe de réputation mondiale, ne fait pas qu'œuvre d'historien : il cherche avant tout à revenir au sens originel de la célébration eucharistique. Dénonçant les interprétations erronées, les pratiques aberrantes, les " réductions " de toutes sortes, il appelle les chrétiens à une participation plénière au mystère de l'Eucharistie " qui l'a interpellé dès son adolescence et qui n'a cessé de remplir sa vie de joie ".
Numéro interne: S-005, S-042
Plus d'info →Le Grand Carême
Ces pages présentent, à partir des textes liturgiques, la période de préparation à Pâques, telle qu’elle se vit dans l’Église orthodoxe.
Suivant pas à pas le déroulement des célébrations, l’auteur en dégage les implications théologiques et spirituelles : ceux qui ont composé ces offices connaissaient vraiment l’art du repentir, et chaque année, pendant le Carême, ils rendent cet art accessible à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir.
Les lecteurs catholiques latins retrouveront, par-delà la différence des formulaires liturgiques, la même substance évangélique, biblique et sacramentelle vécue avec une profondeur qui dépend finalement de la sincérité avec laquelle chacun s’engage dans sa propre tradition liturgique.
Numéros internes: S-004, S-006, S-022
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