Le point de vue orthodoxe sur la papauté n'est guère connu, et il est parfois déformé par les polémiques. Ce modeste ouvrage a pour but de le préciser, en éclairant sans cesse la théologie par l'histoire. Les orthodoxes vénèrent la présence à Rome de saint Pierre ; pendant plus d'un millénaire, l'Orient a accepté la primauté romaine, dans une logique de tension et de communion où primauté et conciliarité finissaient par s'accorder.
Le Schisme a provoqué deux dérives en sens opposés : centralisation extrême d'une part, jusqu'au dogme de Vatican I, éclatement en « autocéphalies » de plus en plus indépendantes, de l'autre.
Depuis le deuxième concile du Vatican et le patriarche Athénagoras Ier, on pressent que Rome et l'Orthodoxie pourront se rejoindre et auront de plus en plus besoin l'une de l'autre. Sans doute pour faire face ensemble aux défis du siècle prochain.
Au total, un livre qui met en cause beaucoup d'idées préconçues - en Orient comme en Occident - pour tenter de faire place à l'Esprit de vérité et d'amour.
Numéro interne: C-032