« Si Tu peux quelque chose, aide-nous ! »
Quand l’homme vient à rencontrer Dieu, il ne peut que se rendre compte de ce qui le sépare de Lui. Quand nous lisons les prières, quand nous écoutons les hymnes pendant les offices, quand nous méditons l’Evangile, comment grande est la différence entre ce que nous lisons, ce que nous entendons, et la réalité de notre propre vie. Nous pouvons rapporter ce qui nous éloigne de Dieu à la confession du père du fils possédé de l’Evangile de ce jour : « Je crois Seigneur ! Viens en aide à mon peu de foi ! » L’incroyance relative que nous portons en nous, fait que nous ne plaçons pas entièrement notre vie dans les mains du Seigneur.
Nous pouvons avoir plusieurs attitudes face à ce constat. Et il est fort probable que nous partageons le temps qui nous est donné entre plusieurs attitudes. Nous pouvons nous complaire dans la situation. Nous vivons ainsi notre foi de façon light, en choisissant, en n’assumant pas entièrement notre union au Seigneur, en ne portant pas réellement notre croix. Nous pouvons tomber dans le désespoir, nous oublions alors l’œuvre salvatrice de notre Seigneur, qui est venu pour sauver les pécheurs, les malades, les pauvres. Hors, l’attitude que nous devons avoir, est celle du père du fils possédé. Nous devons nous découvrir face au Seigneur, nous devons ne rien garder en réserve, et mettre notre espoir entre Ses mains. Il est là le sens du mystère de la confession, du sacrement de la guérison. Il est essentiel dans notre chemin vers le Royaume de se décharger de nos péchés et mensonges et de laisser Dieu agir en nous, de faire de la place pour lui dans notre cœur.
Amen